VISIONS GOLDBERG – VARIATION 24


«On ne peut dire du corps qu’il est censé être comme ci ou comme ça. Ce qui compte, c’est de savoir si ce corps éprouve du bonheur, de la joie, du plaisir, s’il est bien en contact avec le cœur, avec l’âme, avec le sauvage.
S’il bouge et danse à sa façon. C’est cela et rien d’autre.
»

‘Le corps joyeux : la chair sauvage’
Femmes qui courent avec les loups Clarissa Pinkola-Estès

 



«Ce canon à l’octave déploie un sens de l’harmonie parfaitement équilibré.»
Irina Lankova

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Point d’équilibre subtil entre l’immobilité et le mouvement, le permanent et l’éphémère, la Variation 24 me semble reposer la question initiale d’un contrepoint visuel aux Goldberg. Comment l’envisager ? La réponse fuse spontanément : le désir d’une danse entre les images et les sons, comme un défi au vertige ! Une rencontre, oui, des correspondances, bien sûr, mais surtout une danse chaleureuse qui ouvre l’un à l’autre les sens de la vue et de l’ouïe et les invite à s’entrelacer librement. Devenir rythme pur, se découdre des gangues qui séparent, danser le corps intérieur sous l’écorce ! La Variation 24 m’y ramène de toute évidence.



Visions Goldberg - Variation 2 - Capture d'écran


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